"Peter Pan vit au Pays Imaginaire. Moi, j'habite en Belgique. C'est pas grave."
Eline Schumacher
Ça commence comme ça
Deux grands enfants / deux jeunes adultes jouent à vivre. Iels tentent de se raconter un amour. À ne pas vouloir grandir tout seul, iels finissent par jouer à deux. Leurs corps se rencontrent et au fil des images, iels grandissent et dépassent des cadres de leur enfance. Peter Pan finit par n’être qu’un prétexte, une ombre. Sa réalité est déformée à volonté, ne reste de lui que sa capacité à en imaginer une autre. Peut-être juste ça : l’illusion de la forme, la désillusion du fond.
Des images
Un cadre, avec des dorures, un bonzaï, du sable et des petits princes. Peter se moque de tout. Il crache sur les gens et s’enfuit. Il rencontre une fille et ils courent dans les champs. Bien sûr du coup ils se lèchent. La Belle et le Clochard tu connais ? Ils se marient. Simon pleure. Eline crie. Heureusement, une toupie tourne. Comme le monde.
Un jukebox
Le spectacle est bercé / bousculé par une dramaturgie musicale issue de notre inconscient collectif : les années 80 de la radio Nostalgie.
Des mots
Dans une petite boîte se cachent des mots à dire. Des mots pour perdre / guider mais jamais expliquer.
Mes paupières ne sont plus si lourdes. Plus tu vieillis, plus elles sont légères. Il faut des gros bras pour les tenir fermées. Ton ventre dans mon dos et mes paupières sont rassurées. Je suis Pan. Peter Pan. Et Hook est arrivé l’autre soir. Dans ma nuque j’l’ai senti. On pleure pas. On crie pas. On supplie. C’est lâche. Mais Hook l’est plus que moi parce que mes bras sont plus petits que son crochet. Connard. J’ai une bite. Elle s’appelle Kiki. La honte non ?
Eline Schumacher
Simon Vialle
Octavie Piéron
La FACT
Cie Féconde
CTEJ
WBI
L'ANCRE Charleroi
La Fabrique Ephéméride de Val de Reuil
Le Théâtre de la Chapelle Saint-Louis de Rouen
La Fabrique de Théâtre de Frameries
Le Festival XS du Théâtre National
La Schaubude à Berlin
© Michel Boermans
© François Gillerot